Générique

L’illustration servant de fond à la page d’accueil est tirée de l’ouvrage :
En parcourant le Cantal, 1971 par P. Lapadu-Hargues, 84 p, Plein Air service Editeur, Clermont-Ferrand.

Cette carte montre parfaitement le rôle de Château d’eau que constitue le massif du Cantal. La disposition du réseau est remarquable. Au massif approximativement circulaire correspondent des rivières qui divergent du centre en figurant un système rayonnant caractéristique.

Trois cours d’eau (fleuves ou rivières) se partagent l’hydrographie de ce massif : la Dordogne et le Lot pour les trois quarts de l’ensemble : moitié occidentale et secteur sud oriental d’une part ; la Loire, par l’Allier, pour le secteur nord-oriental. La limite entre les deux bassins a été indiquée. Les vallées ont une morphologie qui varie en fonction du matériel dans lequel elles sont creusées. Dans la partie la plus centrale, donc la partie haute du cours, les rivières sont creusées dans du matériel volcanique souvent peu résistant ; leur forme résulte aussi de l’action des glaciers. Leur largeur est importante. En périphérie, donc sur le socle cristallin, la morphologie en gorge étroite, encaissée, est générale.

Le versant oriental, bien abrité des vents d’ouest porteurs de pluie, est moins important par la quantité d’eau drainée, que la moitié occidentale du massif. C’est sur cette dernière face que sont implantés les nombreux barrages hydroélectriques.